Guide touristique : que faire et que voir à Venise

C'est la première destination à laquelle tous ceux qui veulent se renseigner sur l'histoire de Venise devraient se rendre. Bien que la ville respire l'antiquité sur chaque façade, c'est ici, sur la Plaza de San Marcos, que se trouve la plus grande collection d'objets qui la définissent tout au long de son histoire. Il a été lancé par Teodoro Correr entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. Plus tard, il a été cédé à la municipalité vers 1830. Depuis 1887, le musée est sa principale carte historique et son attraction pour tout érudit. Une fois à l'intérieur, nous aurons accès à trois salles principales qui abritent trois aspects de l'art vénitien, à commencer par le bâtiment lui-même. Le musée civique traite de différents aspects de la ville et contient tout, des plans ou illustrations aux vêtements de fête ou aux meubles. C'est un guide authentique de son parcours social, politique et militaire, avant et après avoir fait partie de l'Italie. En accédant au musée archéologique, on trouve principalement des sculptures grecques et romaines antiques, mais aussi des céramiques, des bronzes ou des pièces de monnaie. Enfin, nous pouvons entrer dans la Bibliothèque nationale Marciana, qui est l'une des plus anciennes et des plus complètes de la ville. Bien que son accès soit très restreint, il vaut la peine de s'attarder sur ses décorations du Tintoret, du Titien et de Véronèse.

Peu importe si vous n'allez rien acheter, aller un matin voir le marché à côté du pont du Rialto en vaut la peine. L'endroit a été un lieu commercial pendant des siècles et est toujours une icône du commerce dans la ville aujourd'hui. C'est agréable d'aller à l'intérieur pour voir le mélange de couleurs et de personnes qui le composent. A l'arrivée, l'ambiance est remplie de marchandages entre commerçants et clients, de voix annonçant les produits et de mouvements de charges et de personnes. Ce n'est pas une excursion qui vous prendra beaucoup de temps, mais cela vaut la peine de parcourir ses deux sections. Mieux vaut commencer par l'extrémité opposée du pont, là où se trouve la poissonnerie, puisqu'elle ferme ses étals avant les autres. Vous y sentirez de loin l'odeur des fruits de mer et du poisson. Quand on en fait le tour, c'est un vrai spectacle à la première heure de voir les marins amener les marchandises pour les déposer sur les étals. Lorsque vous vous rapprocherez du pont, il sera remplacé par l'erbaria, la zone la plus colorée du marché où vous pourrez trouver toutes sortes de fruits et légumes. Le milieu de matinée est un bon moment pour essayer l'une des pièces naturelles qui y sont vendues.

Si l'agitation de Venise vous submerge à un moment donné, vous avez une escapade à proximité. Cette île, située à une courte distance au sud-est de la ville, est un lieu d'évasion pour les Vénitiens et les visiteurs. Pour s'y rendre, il suffit d'emprunter l'un des vaporettos qui partent de la ville en continu. Une fois arrivé, l'attraction principale de cet endroit sont les plus de douze kilomètres de plage qui dessinent sa géographie. Comme on pouvait s'y attendre, en été, la plage est généralement très fréquentée, mais c'est néanmoins l'une des options préférées pour passer une journée de congé. L'île, d'autre part, comprend plus de choses que le sable et la mer. La promenade offerte tant par sa face ouest que par sa face est en vaut vraiment la peine. Sinon entière, puisque la distance est considérable, du moins jusqu'à sa partie centrale. Pour vous éloigner de la zone la plus fréquentée, vous pouvez prendre un bus qui vous emmène vers le sud où vous pourrez passer la journée à manger dans un restaurant et à visiter la région. Ici, les affaires sont moins touristiques et les vues sur la mer Adriatique offrent des paysages spectaculaires. Si vous le pouvez, chronométrez la marche vers l'ouest pour qu'elle coïncide avec le coucher du soleil.

Venise cache dans Il Ghetto une porte vers la culture juive. Limité à une petite partie du quartier de Cannaregio au nord de la ville, ce quartier juif fut l'un des premiers à être créé en Europe. Pour cette raison, c'est un endroit idéal pour entrer en contact avec sa culture. En plus de visiter le musée Ebraico et les différentes synagogues, il vaut la peine de se promener dans ses rues. Si vous y allez calmement, il est préférable de s'arrêter à chaque magasin de liturgie et de produits casher que vous voyez. D'une part, des objets de la vie quotidienne allant des vêtements et accessoires aux différents types de décorations retiendront votre attention. La plupart de ces objets décoratifs sont étroitement liés à la religion et il est intéressant de se renseigner sur leur utilisation. Pour ce faire, il est bon de mesurer d'abord si le commerçant est sociable ou non. L'autre partie intéressante d'un point de vue commercial est la nourriture. N'hésitez pas à vous arrêter dans les différentes boutiques casher ou adaptées, qui ne vendent que des aliments agréés par les règles bibliques et talmudiques. Cette réglementation est assez stricte et particulière, mais si vous avez le temps, assurez-vous d'essayer la nourriture dans les magasins ou dans l'un de ses restaurants.

Une activité qui vous rapprochera de la ville est de faire du shopping dans l'un de ses marchés. La ville historique, qui garde encore très vivante cette tradition, est un endroit parfait pour goûter les produits naturels du pays. Sa riche culture culinaire est l'un de ses aspects les plus populaires, et l'opportunité de faire du shopping sur certains de ses marchés se présente quotidiennement. Outre le plus représentatif, qui est le Rialto, vous en trouverez d'autres tout aussi intéressants à Cannaregio ou Castello. Les petites échoppes le long des ruelles ou des places de la ville sont également fréquentes. Le lundi à Santa Marta, dans le coin sud-ouest de la ville, vous trouverez un marché de producteurs où vous traitez directement avec les agriculteurs qui vendent leurs produits. Vous y trouverez de la viande, du fromage ou des légumes d'une qualité difficile à trouver ailleurs. Un peu plus au nord, à Santa Croce, le marché Altraeconomia a lieu les mardi, jeudi et samedi matin. Un marché spécialisé dans les produits locaux bio équitables où l'on peut trouver des produits comme des fruits, des légumes, des vins ou des fromages, mais aussi un endroit pour acheter des plantes médicinales ou des vêtements faits main.

Parmi les îles de la lagune vénitienne, ce sera le choix des amoureux inconditionnels de l'histoire. D'autre part, vous ne trouverez nulle part ailleurs aussi calme qu'ici. Si vous recherchez l'un des deux, vous pouvez faire un tour en vaporetto à travers le lagon pendant environ une heure. L'île est la première place occupée dans tout le lagon après la chute de l'Empire romain. Ici, il s'est développé jusqu'au XVIe siècle, lorsque la population a commencé à se déplacer vers la région de Venise. Aujourd'hui, le lieu est une petite promenade pleine de vestiges historiques. Le premier endroit à visiter est sa cathédrale de Santa María de la Asunción. Lorsque vous êtes devant elle, observez-la longtemps. Après avoir vu les églises de Venise ça n'a l'air de rien, malgré sa taille, mais ne vous y trompez pas, vous êtes devant la plus ancienne de toutes, vieille de quatorze siècles. Après l'avoir visitée et vu ses impressionnantes mosaïques, nous pouvons nous rendre à l'église byzantine voisine de Santa Fosca. De là, vous êtes assuré d'une promenade agréable dans toutes les directions, mais si vous voulez un peu plus d'histoire, vous pouvez visiter le musée de l'estuaire qui élargit l'héritage archéologique de l'île.

Passer par là n'est pas seulement aller prendre un café, mais plutôt une activité en soi. Construit sur la Plaza de San Marcos, cet endroit est le plus ancien de son genre dans la ville. Il est ouvert depuis 1720 et sa longue tradition est quelque chose que vous percevez même quand vous le voyez de l'extérieur. Derrière les arcades de la place, on aperçoit le mot Florian marqué en marbre couronnant une façade vraiment impressionnante par sa prestance. En entrant, il est impossible de ne pas se perdre longtemps à observer les détails qui décorent l'intérieur du café. Des fauteuils aux plafonds et murs majestueux, le lieu regorge d'histoire à chaque recoin. Malgré cela, il dispose également d'une terrasse, soit parce que l'intérieur est complet, soit pour profiter de l'animation de la place. De là, un orchestre est placé, déjà une icône du café, qui offre un fil musical à la place. Tout cela fait de venir à cet endroit une activité très impressionnante mais aussi très coûteuse, car c'est un lieu vraiment unique. Cependant, sa simple présence fait déjà partie des choses qu'il faut s'arrêter pour regarder en passant sur la place.

Vous adorerez vous rendre sur ce marché si des antiquaires vous appellent, mais sachez qu'il se tient en de rares occasions. Pendant quelques jours tout au long de l'année, le Campo di San Maurizio accueille l'un des marchés les plus remarquables de Venise. Entre la Piazza San Marco et le Campo Santo Stefano, ce Mercatino dell'antiquariato est un véritable lieu de pèlerinage pour les collectionneurs. L'une des raisons est le bas prix de la plupart des articles trouvés ici. Dans tout autre marché, même si vous trouvez des pièces similaires, le prix augmente généralement. Si vous y allez, vous n'avez pas besoin de vouloir acheter quoi que ce soit, il suffit de vous promener et de regarder. La curiosité que suscitent les produits attire aussi bien les acheteurs que les passants. Malgré tout, parmi les livres anciens, les armes, les ustensiles ménagers ou les vêtements, vous verrez sûrement plus d'une chose qui retiendra votre attention. Bien qu'il ne soit pas le seul marché de son style en activité, celui-ci est particulier en raison du grand nombre d'objets vieux de plusieurs siècles. Si vous arrivez à coïncider avec lui, c'est un endroit vraiment spécial où vous pourrez emporter avec vous un souvenir de la ville.

En traversant le quartier de San Polo, cette église peut passer inaperçue à cause de sa façade austère. Mais ne vous y trompez pas, puisque son intérieur n'a pas grand-chose à voir avec son extérieur. C'est le deuxième plus grand de la ville. Sa construction dura près de cent ans pour être agrandie plusieurs fois en raison du grand nombre de fidèles qu'elle accueillait. Construit par les franciscains au XVe siècle, cet édifice abrite un grand nombre d'œuvres et de monuments qui en font l'un des points clés de l'itinéraire culturel de la ville. Bien que son atout le plus célèbre soit l'Assomption de Titien, ce n'est qu'un des nombreux qui rendent une visite incontournable. Des œuvres de Bellini, Veneziano, Sansovino ou Rizzo complètent sa vaste collection d'art du Moyen Âge. Une autre de ses plus grandes attractions sont ses mausolées, mettant en évidence ceux de Titien lui-même et d'Antonio Canova, qui, en raison de leur apparence surprenante, sont les plus populaires. Celui de Canova a une curiosité supplémentaire puisqu'il n'abrite que son cœur. Le reste de son corps est enterré à Possagno. Son monument, d'ailleurs, fut élevé par ses disciples suivant le plan qu'il proposa lui-même pour le tombeau de Titien.

Cet endroit ne convient qu'à ceux qui recherchent quelque chose de nouveau et qui ne sont pas facilement choqués. Si tel est votre cas, vous devez vous rendre à Campo Santo Stefano près du pont de l'Accademia. Dans ses environs se dresse la galerie Fiorella, où la mode se mêle à l'art aux mains de la créatrice Fiorella Mancini. Depuis sa création, le lieu a suscité de nombreuses polémiques, tant son faible pour la provocation est évident. À la fois galerie de mode et musée, à l'intérieur, il est difficile d'imaginer ce que vous pouvez trouver. L'entrée est gardée par une vitrine où deux mannequins passent la journée à saluer, lire ou même dormir. Au-dessus, les lumières bleues qui s'allument la nuit vous guideront à l'intérieur. Les vêtements sont souvent exposés sous forme de performances et visent à critiquer la façon dont le consumérisme a déformé l'importance historique que contient la ville. De cette façon, l'acte d'achat passe au second plan, puisque la plupart des gens viennent ici pour le spectacle de se promener dans ses galeries sombres. Peu importe ce qu'ils vous disent sur ce site, il est impossible que l'endroit vous laisse indifférent.

Ce petit pont situé à Campo de San Barnaba est l'une des nombreuses curiosités que cache la ville. Il est petit et non ostentatoire, de telle sorte qu'il passerait inaperçu s'il n'y avait pas l'usage qui lui a été donné dans un autre temps. Son nom, traduit par Pont des poings, vient du fait qu'il était le théâtre principal des combats entre les gangs Castellani et Nicolotti. Bien que ces affrontements aient été interdits au début du XVIIIe siècle en raison de leur extrême violence, lorsque vous traversez le pont, vous pouvez voir des marques indiquant où placer les adversaires. Les perdants, dit-on, ont été jetés dans le canal à partir de là, car les grilles que vous voyez aujourd'hui sont assez récentes. Il est curieux lors d'une promenade dans la ville de traverser ce pont anecdotique pour se rapprocher de l'église de San Barnaba, qui vous semblera sûrement familière d'une des scènes d'Indiana Jones et de la dernière croisade, qui se déroule ici. Après l'avoir traversé, l'église et la place sont un endroit agréable pour s'arrêter boire un verre ou se reposer. De là, nous pouvons relier la promenade à la Scuola Grande di San Rocco, à la Ca'Rezzonico ou au quartier Dorsoduro.

La ville de Venise est une destination obligatoire pour ceux qui s'intéressent à l'art. Outre sa grande histoire artistique, cette ville continue d'être le berceau et le mécène des artistes jeunes et actuels. À cette fin, au moins, la duchesse de Bevilacqua La Masa a légué le palais Ca'Pesaro au XXe siècle pour servir de siège à la Galerie d'art moderne. Le bâtiment, qui à son époque était déjà une grande œuvre architecturale baroque, a été construit entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Le palais, qui appartenait initialement à la famille Pesaro, a mis cinquante-huit ans à être construit. Construit sur les rives du Grand Canal, au nord du centre géographique de la ville, ce musée est un lieu de pèlerinage pour artistes et passionnés. En vous promenant à l'intérieur, vous trouverez à la fois des œuvres d'artistes vénitiens et de grands artistes internationaux du XIXe siècle à nos jours, tels que Miró, Klimt, Bonnard ou Matisse. C'est l'un des meilleurs endroits où vous pourrez profiter de la culture de cette ville historique, en vous reposant des raisons religieuses qui inondent la plupart de ses points d'intérêt. Ce que peu de gens savent, c'est que sa cafétéria est un bon endroit pour se reposer avec vue sur le Grand Canal.

On ne s'attend généralement pas à ce qu'en venant visiter l'église Saint-Jean-et-Saint-Paul, vous soyez presque autant captivé par son environnement que par l'édifice lui-même. Mais c'est que ce domaine a quelque chose de spécial qui vous incite à rester un moment. L'une des raisons possibles est leurs commerces, car on y trouve des échoppes locales moins habituées au tourisme. C'est donc une occasion rêvée d'échanger avec les marchands vénitiens, vous verrez que leur réputation de sociabilité a une raison d'être. En plus des commerces aux alentours de la place, c'est un bon endroit pour prendre une glace, un café ou un spritz sur l'une des terrasses. Comme dans le reste de la ville, il est difficile de trouver un mètre de terrain sans histoire, vous ne pouvez donc pas manquer de voir la statue de Bartolomeo Colleoni qui couronne la place et l'impressionnant bâtiment de la Scuola grande di San Marco. Une fois la visite ou le repos terminé, à partir d'ici, nous pouvons connecter n'importe quelle excursion au nord-ouest de la ville. Mais avant de partir, nous ne pouvons pas refuser l'occasion d'errer dans le grand nord. De là, nous pouvons nous pencher pour voir au loin l'île de San Michele.

N'importe quel moment est un bon moment pour s'arrêter et s'asseoir pour un café. Encore mieux en terrasse s'il fait beau. Bien que maintenant, il peut en coûter un peu plus pour en trouver un gratuit, car en général, ils ont tendance à se remplir, en particulier sur les places et les espaces ouverts. Il faut tenir compte du fait que c'est après le déjeuner, vers deux heures et demie ou trois heures de l'après-midi, que les cafétérias du centre sont les plus fréquentées. Sachant cela, il vaut la peine de prendre le temps de se promener et de profiter de l'atmosphère offerte par des lieux luxueux tels que Caffè Quadri sur la Piazza San Marco ou n'importe quelle petite cafétéria de Cannaregio comme Mq10. D'un autre côté, les gourmands ne peuvent pas manquer l'occasion de déguster ce café dans l'une des pâtisseries vénitiennes classiques. La Pasticceria dal Mas près de la gare, La Vio dans le quartier de l'Accademia, le Harry's bar dans la Giudecca ou Rosa Salva à San Marco sont quelques-uns des nombreux qui parsèment les rues de la ville. Si vous en croisez un lors de votre promenade qui attire votre attention, n'y pensez pas trop et asseyez-vous pour boire un verre. Bien sûr, en veillant à ce qu'il porte le signe Antichi pasticcieri veneziani qui lui donne la garantie de qualité et en tenant compte du fait que, en général, les prix sont généralement élevés.

Comme souvent dans cette ville, l'intérêt de ce musée commence par sa construction. Lorsque vous descendez le Grand Canal, il attirera sûrement votre attention pour son architecture imposante, avec ses deux tours reliées par une longue rangée d'arches. Il a été construit au XIIIe siècle comme résidence du consul de Pérouse, mais tout au long de son histoire, il a subi différentes occupations et rénovations. Son aspect actuel a été modifié au milieu du XIXe siècle après avoir appartenu à ses occupants les plus célèbres, des marchands turcs. Ils ont utilisé le bâtiment du XVIIe siècle principalement comme résidence et entrepôt, en fondaco italien, jusqu'à ce que le commerce avec l'Orient commence à souffrir. Auparavant, il appartenait aux ducs de Ferrare, puis il passa entre les mains de la mairie pour être le siège du musée Correr pendant une courte période. Mais en 1924, le Musée d'Histoire Naturelle de Venise a été installé ici, l'un de ses curieux musées et vaut bien une visite pour découvrir les expériences singulières que les explorateurs de la ville ont ramenées, les animaux marins de ses côtes ou les squelettes de dinosaures dont les restes intacts d'un veau se démarquer.

Quels que soient vos goûts musicaux, vous ne pouvez pas quitter Venise sans avoir vu un concert classique. Depuis le Moyen Âge, la musique est l'un des piliers artistiques de la ville. Aujourd'hui encore, cet art continue d'être choyé et vous pouvez y accéder à différents endroits. L'une de ses modalités les plus impressionnantes est située dans le Palazzo Barbarigo-Minotto, face au Grand Canal près de la place Saint-Marc. À l'intérieur de ce palais gothique du XVe siècle, des concerts intimistes sont organisés entre portions de fromage et de vin. C'est une de ces activités qu'il faut vivre pour comprendre, car le sentiment d'écouter le concert de cette manière ne peut pas être expliqué avec des mots. À proximité, entre le pont de l'Accademia et le champ de Santo Stefano, se trouve la Chiesa San Vidal. À l'intérieur, le groupe acclamé Interpreti Veneziani présente un programme de concerts complet. Ses musiciens interprètent de grandes œuvres, principalement de Vivaldi, depuis plus de quatorze ans. Reconnus dans le monde entier, ils représentent l'une des meilleures offres pour profiter de la musique dans cette ville riche en arts.

L'une des meilleures façons de manger dans cette ville est de le faire à côté de l'un de ses canaux. Dans la ville, il y a plusieurs restaurants qui ont des terrasses, mais celui-ci est sans aucun doute l'un des plus accueillants. À une courte distance à l'ouest de la place Saint-Marc, près de la rue Contarini Corfu, vous trouverez rapidement le restaurant. En entrant, vous verrez qu'elle possède une salle à manger intérieure plutôt attrayante, présidée par une cheminée et décorée de divers objets classiques. Mais malgré son intérieur agréable, n'hésitez pas à trouver place sur sa terrasse. De là, vous verrez le Puente delle Ostreghe d'un côté et l'embouchure du Grand Canal de l'autre. Profiter de la nourriture à partir de là est pratiquement garanti grâce à l'atmosphère procurée par sa position agréable, surtout si c'est pendant la journée pour pouvoir manger tout en regardant le trafic caractéristique des gondoles. Mais si vous allez dîner, la situation devient plus romantique lorsque vous êtes accompagné par les sérénades nocturnes sur le canal. Une fois assis, vous verrez que le menu propose de la cuisine vénitienne et vénitienne dans toutes ses variétés. Bien qu'il satisfasse tous les goûts, son plat principal est les fruits de mer.

Voici l'un des petits bijoux que conserve Laguna Veneta. Cette île située au nord, après l'île de San Michele, est une option idéale pour ceux qui recherchent la tranquillité et une promenade curieuse. Une fois arrivés, il y a trois choses que nous devons faire. Visitez d'abord l'une des verreries qui en sont le pilier fondamental. Malgré ce que beaucoup de gens pensent, cette visite va s'avérer bien plus intéressante que prévu. L'île étant le berceau du traitement du cristal depuis le XIIIe siècle, tant la technique qu'ils ont développée que leur histoire sont vraiment impressionnantes. Après avoir vu le verre soufflé dans ses usines, si votre curiosité est piquée, le Musée du Verre vaut le détour pour ses pièces historiques. Des calices et jarres phéniciennes à son lustre de plus de trois cents kilos. Ensuite, une fois la visite terminée, vous pourrez vous arrêter aux églises de Santa María et San Donato ou San Pedro Mártir. Le premier est connu pour contenir les ossements du dragon que saint Donat a tué et le second contient des œuvres du Tintoret et de Varonèse. Entre l'un et l'autre, ne manquez pas d'arpenter les petites rues de l'île pour voir les nombreuses sculptures qui les ornent.

Cette cité maritime est l'un des berceaux de la gastronomie du poisson. Que vous soyez plus ou moins amateur de cela, vous ne pourrez plus vous passer de ses poissons et crustacés. Le premier est apporté de la mer Adriatique et de ses rivières et lacs, le second vient généralement du large. Peu de temps après votre arrivée dans la ville, vous vous rendez compte que ce genre est présent dans toutes les variétés possibles de nourriture de la région. Des antipasti aux tapas, qui sont une façon très courante de manger rapidement et légèrement. Hormis les plats de poisson entier, il existe trois façons d'aborder ce repas si vous n'en êtes pas particulièrement friand. Que ce soit avec du riz, des pâtes ou en soupe, lorsque vous vous arrêtez pour manger, assurez-vous de l'essayer au moins une fois. Une façon de découvrir cette cuisine est d'aller au marché aux poissons à côté du pont du Rialto. Autour d'elle naissent plusieurs lieux spécialisés dans les tapas de poisson qui valent le coup. Là, alors, allant de l'un à l'autre sur les places pour demander une tapa et un vin et sortir le boire dans la rue. Une autre alternative particulière est d'aller à L'Osteria di Santa Marina, dans le même quartier, pour goûter la variété de poissons crus qui y sont servis.

Le traitement du papier est l'une des activités les plus ancrées dans la ville, bien que moins connue. Que vous recherchiez un souvenir de Venise ou que vous travailliez avec du papier, dans tout le centre-ville vous avez à votre disposition une multitude de boutiques spécialisées. L'une de ses formes les plus caractéristiques est le papier à l'eau ou papier marbré, normalement utilisé pour les couvertures de livres. Bien que la première impression ne soit pas intéressante, ne doutez pas qu'ils retiendront votre attention lorsque vous les verrez dans n'importe quelle vitrine. Leurs designs sont les plus variés et les plus incroyables, de sorte qu'il n'y en a pas un pareil à un autre. Ceci, logiquement, uniquement si nous recherchons des boutiques d'artisanat. Un endroit pour les trouver est la Calle Fabbri, où plusieurs endroits comme le célèbre Goldoni s'étendent le long de la rue. À l'intérieur, vous pouvez également trouver toutes sortes de gravures et de manuscrits, une véritable prétention pour les amateurs d'histoire. Près du champ Francesco Morosini, à San Marco, la boutique d'Alberto Valese-Ebru propose du papier, des livres et des albums. Un autre endroit très populaire est Legataria Piaseis, près du Campo de San Lorenzo dans le quartier de San Marco.

Si vous êtes amateur de vêtements et de textiles, vous saurez que l'Italie est une destination incontournable. Mais Venise, surtout, est l'un de ses points les plus sélects. Plusieurs des entreprises les plus importantes du pays sont réparties le long de ses rues commerciales. Pour consacrer une journée à visiter les magasins, il est préférable de partir de la Plaza de San Marcos. De là, ils sont arrangés par la mercerie locale de Missoni, Laura Biaggioti, Armani ou Valentino. Il est également presque obligatoire de passer par Jesurum, à côté du Pont des Soupirs, où vous trouverez des produits exclusifs en tissu pour la maison de Venise. Par contre, en cours de route vous ressentirez le manque de chaînes commerciales. Au lieu de cela, vous trouverez des boutiques qui, même si elles semblent parfois humbles, cachent des produits de haute qualité. Ils sont dominés par les accessoires de base les plus populaires de la ville : sacs, chaussures et gants. Des boutiques comme Trois ou Valli, également en mercerie, proposent de superbes soies et velours. Mais Rubeli, situé dans le domaine de San Gallo, est l'un des plus prestigieux dans ce domaine. Si vous voulez un souvenir curieux, nous pouvons aller chez Emilio Ceccato pour acheter une chemise de gondolier typique.

Si vous voulez une escapade nocturne différente à Venise, ce petit tour peut en valoir la peine. Bien que sa nuit soit généralement liée au romantisme, Venise cache un visage beaucoup plus sombre. En partant du pont du Rialto au nord, commencez une visite des parties moins connues de la ville. Pendant ce temps, le guide commence par une liste interminable des histoires les plus effrayantes. Des légendes sur les fantômes aux crimes populaires, vous verrez votre perception de la ville changer radicalement puisque parmi ses petites rues labyrinthiques, elle vient donner le sentiment d'être totalement abandonnée. Outre les témoignages qui l'accompagnent, cette excursion est unique par les vestiges architecturaux qu'elle traverse. En passant par La calle de los Asesinos, le guide continue à parler des meurtres qui ont été commis ici. Plus tard, vous traverserez l'un des rares passages secrets de la ville, utilisé par les habitants des palais pour fuir les autorités. Pendant une heure et demie, vous vivez une expérience singulière et amusante à tout âge. Bien sûr, il ne peut être dégusté qu'en italien ou en anglais.

Un lieu idéal si vous souhaitez dîner au calme et ne pas trop marcher si vous êtes en centre-ville. Pour vous y rendre depuis la place San Marcos, dirigez-vous vers l'est à travers le quartier de Castelo, une fois là-bas, cherchez la rue Sacrestia et vous la trouverez à quelques pas. Dès l'entrée, un rapide coup d'œil suffit pour connaître la nourriture qui vous attend. Vous verrez que les murs sont littéralement recouverts de peintures aux motifs vénitiens traditionnels, des portraits aux paysages. Ceci, avec ses piliers en bois et les lanternes qui éclairent faiblement la salle à manger, donnera un ton intime et agréable à la soirée. Et la même chose se produit avec la nourriture, puisque le menu se compose d'une longue série de plats traditionnels réputés pour ne jamais décevoir. Des pâtes au poisson, en passant par différents types de fromages et de viandes, voici l'endroit idéal pour commencer à essayer la cuisine de la ville. Pour l'accompagner, le lieu est à la hauteur avec une carte des vins variée et de qualité. Mais le plus intéressant est que malgré sa situation très touristique, la clientèle est généralement équilibrée entre citoyens et visiteurs, puisqu'elle est appréciée pour son rapport qualité-prix.

Si vous êtes un amoureux du septième art, vous pourriez être intéressé à équilibrer votre voyage avec le festival. Poursuivant son ancien rôle de mécène artistique, sa Mostra Internazionale d'Arte cinematografica di Venezia se tient entre août et septembre. Ces prix de grand prestige international partagent une catégorie avec d'autres comme ceux de Cannes ou de San Sebastián. Son origine remonte à 1932 lorsqu'elle est apparue à la suite d'une autre des grandes expositions de Venise, la Biennale. Tout au long de ses plus de quatre-vingts ans, il a connu plusieurs changements. Bien qu'il ait commencé comme un festival compétitif, à différentes étapes, il s'est davantage concentré sur la recherche de quelque chose de nouveau ou sur la création de prix honorifiques. Mais à ce jour, ses Lions d'or sont décernés selon les mêmes critères que les autres festivals de son calibre. Au cours de son parcours, l'île du Lido est le théâtre de ses cérémonies d'ouverture et de remise de prix, ainsi que des projections les plus importantes. Entre le Palazzo del Cinema et le Palazzo del Casino, il y a une série de salles. Pour y assister, tout ce que vous avez à faire est de vous rendre sur l'île et d'acheter les billets, mais aussi longtemps à l'avance que possible, car ils se vendent rapidement.

Cette promenade est une alternative différente au reste de la ville et peut vous prendre beaucoup de temps. Bien qu'il ne soit pas le plus populaire, le quartier juif possède un charme et un intérêt particulier qui le séparent sensiblement des autres quartiers. Reclus dans le quartier de Cannaregio au nord de la ville en 1516, la société juive a habité ce quartier au point d'en faire un véritable musée vivant. L'atmosphère calme et tranquille qui contraste avec l'agitation de la ville est évidente dès l'entrée. Les touristes ne sont pas nombreux ici et c'est l'endroit idéal pour passer une demi-journée à se promener tranquillement. Il est préférable de commencer par le musée Ghetto Nouvo lui-même, qui collectionne des objets du XVIIe au XXe siècle. Orfèvres, instruments de musique, manuscrits et documents sont disposés pour montrer l'importance que la culture juive a eue à Venise. C'est une petite visite, mais à partir de là, vous pouvez faire une visite guidée de certaines des synagogues du ghetto qui la complètent. Une fois terminé, le meilleur moyen de le compléter est de se promener dans le quartier pour s'arrêter dans des boutiques casher, des librairies ou, si cela coïncide avec vous, dans une synagogue où se déroulent encore des cérémonies religieuses.

L'éclat du marbre de sa façade attirera votre regard de loin lors de votre promenade le long du Grand Canal. Mais ce n'est qu'un souvenir de celui qui, par le passé, dégageait sa façade d'origine baignée d'or battu. Le passage par ce bâtiment est obligatoire tant pour sa position sur le canal que pour son aspect impressionnant, puisqu'il est considéré comme l'un des trésors architecturaux de la ville. En passant, vous pourrez prendre quelques minutes pour admirer sa façade, mais si après avoir visité d'autres musées vous en redemandez, n'hésitez pas à entrer. A l'intérieur se trouve la galerie Franchetti, l'une des plus importantes de cette ville si riche en art. Cédée à l'État au début du XXe siècle, la collection s'est agrandie et se compose aujourd'hui principalement de sculptures et de peintures d'artistes vénitiens et étrangers. A l'intérieur se trouvent des œuvres du calibre de La Vénus au miroir de Titien ou du Jeune couple de Lombardo, mais des noms tels que Tintoret, H. Van Eyck, Bernini, Guardi, etc. complètent également la liste. Que vous soyez intéressé par la collection ou que vous préfériez simplement vous promener, c'est l'un des endroits à ne pas manquer.

Ce musée complète l'autre moitié, avec le Musée d'Art Moderne, de la scène artistique contemporaine de Venise. Si vous êtes intéressé par les courants modernes, vous devez passer par l'un des musées Guggenheim au moins une fois, mais c'est là que se trouve le siège. L'une des différences qui le distinguent de ses frères et sœurs est son emplacement, qui était la maison de la famille Guggenheim. Le palais Venier dei Leoni qu'il occupe se trouve en descendant le Grand Canal, avant d'atteindre la place Saint-Marc. Curieusement, la première impression que vous aurez est sa petite taille, puisque seul le premier des quatre étages qui avaient été prévus a été terminé. Par conséquent, il est également connu comme le palais inachevé. Mais ne vous y fiez pas, car la collection qu'il conserve est et est, depuis 1980, la plus importante du genre au monde. En entrant, vous ne verrez rien qui soit même proche de l'ordinaire, puisqu'il aborde les courants cubistes, expressionnistes abstraits ou futuristes. Parmi les auteurs qu'il conserve figurent Picasso, Miró, Dalí, Yoko Ono, Ernst ou Duchamp, mais ils ne sont que quelques-uns de sa longue liste.

La télécabine est sans doute l'image la plus emblématique de la ville. Il est né comme une ressource pour se déplacer rapidement à travers les canaux, mais aujourd'hui c'est devenu une activité de luxe, laissant de côté son utilité de transport. Pour vous promener le long du Grand Canal, vous pouvez vous rendre à trois points du centre. Ils partent de San Marco, du pont du Rialto et de la gare. Lorsque vous arrivez à l'un d'eux, il vous suffit de chercher le groupe de gondoliers avec leur chemise mythique pour louer le voyage. La nuit, les balades prennent un ton plus romantique car elles sont animées par les fameuses sérénades des gondoliers. Comme alternative économique au prix élevé des modalités précédentes, il y a les traghetti. Ces gondoles moins voyantes sont conduites par deux chauffeurs et naviguent d'un côté à l'autre du Grand Canal. Ils le font, comme il est logique, dans les zones où il n'y a pas de ponts. Pour trouver ces bateaux, il faut regarder les plaques jaunes qui indiquent la rue. Vous verrez qu'une flèche pointe vers une gondole. En suivant ces panneaux, ils vous guideront vers un mouillage pour les traguetti.

Tant que vous y êtes, vous faites partie de Venise. Il est donc certain que vous allez profiter de ses festivités autant que les Vénitiens eux-mêmes. Outre le carnaval, la ville célèbre de nombreuses festivités tout au long de l'année. Le premier week-end de septembre a lieu la régate historique dans laquelle s'affrontent des gondoliers de Venise, ainsi que des rameurs de Gênes, de Pise ou d'Amalfi. Mais le plus impressionnant est son inauguration, avec plusieurs bateaux historiques défilant sur le Grand Canal. Le 21 novembre, vous devez voir le festival en l'honneur de Santa Madonna della Salute, à qui on a demandé de remettre le fléau de la peste au 17ème siècle. En son honneur, des passerelles sont aménagées sur l'un des canaux entre San Marcos et Dorsoduro afin que les fidèles puissent faire un pèlerinage à pied jusqu'à son église. Avec un motif similaire, la Fête du Rédempteur est célébrée le troisième dimanche de juillet. Pendant ce temps, la baie entre Venise et l'île de la Giudecca regorge de bateaux de toutes sortes. En eux, les gens mettent des tables à manger donnant lieu à une fête flottante. Mais vous devez également y assister la veille, car vous ne pouvez pas manquer l'incroyable feu d'artifice qui l'ouvre.

On ne peut traverser aucune partie de l'Italie sans s'arrêter pour manger un plat de pâtes. Venise ne fait pas exception. Dans toute la ville, de nombreux restaurants de cuisine traditionnelle font leur apparition, bien que tous ne soient pas artisanaux. La recommandation est donc, pour commencer, d'éviter les zones les plus fréquentées et de se promener un peu lorsque vous cherchez un endroit pour manger. Si vous vous promenez dans le nord, vous pouvez rechercher la Calle Dell'Oca près du Grand Canal pour entrer dans l'Osteria Ai promessi sposi. Bien qu'il soit un peu difficile à trouver, cela en vaut la peine si vous voulez manger des pâtes faites maison dans une atmosphère détendue et informelle, car la qualité de la nourriture et le service sont primordiaux ici. En voyageant dans la partie sud de la ville, si vous visitez Dorsoduro, à l'heure du déjeuner, vous pouvez marcher jusqu'à l'extrémité sud de la ville, près de la galerie Accademia, pour entrer dans la Taverna San Trovaso. Ici, bien qu'il y ait plus de variété, vous trouverez un bon exemple de pâtes artisanales à bon prix. C'est évident, puisque les convives sont généralement des ouvriers de la région ou des étudiants. C'est aussi un bon endroit où vous ne pouvez pas manquer d'essayer les pâtes nero di sepia ou les pâtes aux crevettes.

Un coin pour observer Venise d'un endroit caché. Ce palais, peut-être le plus petit de la ville, est perdu à une extrémité de la rue Campo Manin près du pont du Rialto. Malgré sa taille, c'est l'un des endroits les plus curieux et les moins fréquentés de la ville où vous pouvez entrer pour ressentir son histoire en toute intimité. La première chose que vous pourrez admirer de l'édifice est son architecture, éphémère entre le gothique et la Renaissance du XVe siècle. Bien que la paternité du dessin ne puisse être confirmée, beaucoup attribuent le travail à Giovanni Candi. Une fois à l'intérieur, il est indispensable de gravir l'escalier à vis dont il tire son nom, bovolo en italien, qui s'élève dans la cour intérieure. La particularité de celui-ci est son emplacement à l'extérieur de la façade et ses innombrables arches, de sorte que lorsque vous le monterez, vous verrez l'extérieur qui donne sur le patio et les ruelles vénitiennes. Une fois couvert, vous accéderez à un belvédère situé en haut du bâtiment qui offre une belle vue sur la ville. Bien que ce ne soit pas un spectacle aussi impressionnant que celui des clochers de la ville, celui-ci est particulièrement apprécié en raison de l'absence de foule.

Seuls les amoureux de la peinture auront ici un véritable paradis à leur disposition. Si tel est votre cas, il vaut la peine de marcher au sud du Grand Canal pour entrer dans le complexe de bâtiments érigé devant le pont du même nom. Depuis ses débuts en 1756, l'Académie des Beaux-Arts s'est agrandie, notamment à l'époque napoléonienne, pour former la grande Galerie qu'elle est aujourd'hui. Le musée occupe l'église et l'école de Santa Maria della Carità et le couvent des Canoninci Lateranensi depuis 1807. Depuis lors, l'Académie collectionne des pièces de différentes parties de la ville telles que des églises ou des palais. À l'intérieur, de nombreuses œuvres italiennes les plus pertinentes des XIVe et XVIIIe siècles reposent. Si les œuvres de la Renaissance d'auteurs tels que le Tintoret ou le Titien se distinguent, la collection comprend également de grandes figures telles que Giovanni Bellini, Carpaccio ou Carriera. Entre autres pièces, il conserve la célèbre feuille avec l'Homme de Vitruve de Léonard de Vinci ou La Pietà de Titien. Tout cela en fait l'un des nombreux centres artistiques que contient la ville, presque sacré pour tout amateur ou étudiant en art.

Cet endroit n'est pas réservé qu'aux amateurs de pizza. Bien que ce soit sans aucun doute son plat vedette, le menu contient d'autres options qui valent également la peine d'être essayées. C'est aussi un site stratégique, situé au centre géographique de la ville. Ici, sur la place Campo Sant'Agostin, vous êtes à distance de marche des zones les plus touristiques de la ville mais sans subir le tumulte qui les caractérise. La place elle-même est déjà un endroit agréable à inclure dans une promenade, car elle est très calme et d'apparence typiquement vénitienne. Si vous le pouvez et que la journée le permet, mangez en terrasse, car l'ambiance est très bonne. Une fois assis, préparez-vous au débat que le choix du plat impliquera, car le menu est extrêmement vaste, mais gardez à l'esprit qu'il n'y a pas de mauvaise option. Bien sûr, lorsque vous prévoyez d'aller à l'endroit pour le déjeuner ou le dîner, essayez de réserver ou d'y aller à l'avance, car il y a généralement beaucoup de monde. Étant une option à prix raisonnable, compte tenu du fait que manger en ville n'est pas bon marché, les tables ont tendance à se remplir rapidement aux heures de pointe. Il ne faut donc pas oublier que l'on mange ici à l'heure européenne, c'est-à-dire généralement entre midi et deux heures de l'après-midi et entre huit et dix heures du soir.

Vous pouvez grimper à son sommet pour observer la ville depuis une position privilégiée, à moins que vous ne souffriez de vertige, puisqu'on parle de près d'une centaine de mètres de haut. Et c'est que ce clocher de la Basilique de San Marcos a été construit au XIe siècle comme guet pour garder la ville et comme phare pour les navigateurs. La pierre sur laquelle vous marcherez à l'intérieur date du XXe siècle, car le bâtiment d'origine a subi un effondrement spectaculaire en 1902. Il a causé peu de dégâts au reste de la place Saint-Marc et n'a fait aucune victime, mais ce fut une tragédie historique pour la ville. Après cela, un bâtiment avec une fondation plus solide mais identique à l'original a commencé à être érigé immédiatement, une décision largement influencée par le désir populaire. Actuellement, grimper au sommet du clocher est une activité très populaire, notamment auprès des touristes, donc si vous avez l'intention de faire mieux, allez-y à l'avance. L'attente pour monter est généralement longue, mais contempler la ville de là-haut est pour le moins une expérience inoubliable et l'une des photographies les plus impressionnantes de la ville.

Déménager dans cette église est quelque chose qui en vaut vraiment la peine pour plusieurs raisons. La première est que c'est une excuse parfaite pour prendre le vaporetto, le transport public et fluvial de la ville, puisqu'il est situé sur une petite île en face de la Piazzetta, à proximité de la place Saint-Marc. Une fois à l'intérieur, un immense paradis architectural et artistique du XVIe siècle vous attend. L'église et le monastère attenant ont été occupés par les bénédictins et ont servi au XIXe siècle à des fins militaires. Aujourd'hui, c'est la résidence de la Fondation Culturelle Giorgio Cini et abrite certaines des œuvres les plus célèbres du Tintoret : La Cène, La Collecte de la Manne et La Déposition. Il a également des œuvres telles que La Vierge à l'Enfant et les Saints de Ricci. Lorsque vous avez fini de flâner dans ses chambres spacieuses et son monastère, il faut prendre rendez-vous pour cela, il vous reste encore la grande attraction finale qui consiste à gravir son campanile. L'expérience en vaut la peine. En plus de payer un billet moins cher qu'à San Marcos, il y a toujours moins de file d'attente ici et les vues du sommet sont incontournables et impressionnantes. Bien sûr, soyez prudent car les cloches fonctionnent toute la journée et avec elles la frayeur est garantie.

Venez ici pour observer la véritable atmosphère de la ville; seuls les Vénitiens viennent. Pour le trouver, allez à Dorsoduro et marchez vers le nord jusqu'à ce que vous trouviez Calle Uva. Peu importe l'heure ou le jour, car c'est toujours une destination intéressante. Le matin, la place accueille un marché principalement alimentaire. Si vous êtes d'accord, approchez-vous pour voir l'environnement proche des Vénitiens camouflé comme un plus. Dans ses moments les plus calmes, en semaine après le déjeuner, vous pourrez en profiter pour prendre un café ou un spritz sur l'une de ses terrasses. Il vaut également la peine de visiter la gelateria Doge dans l'un de ses coins. Si vous êtes un peu fatigué de marcher dans la ville, l'arrêt ici peut prendre plus de temps, car l'ambiance ne vous incite jamais à partir. Bien au contraire, au fur et à mesure que l'après-midi avance, vous verrez qu'elle s'anime de plus en plus. Si vous n'aviez pas de plans, il vaut mieux vous encourager aussi, car le quartier est plein de vie la nuit. Les étudiants et les travailleurs vénitiens viennent ici, surtout le week-end, pour prendre quelques verres dans une atmosphère agréable. Si vous avez envie de prolonger la journée, c'est l'endroit idéal.

Une alternative pour ceux qui veulent faire une excursion moins habituelle. Plantée devant la face nord de Venise et dessinée de manière rectiligne se trouve l'île de San Michele. C'est le lieu de repos où de nombreux habitants de la ville sont enterrés. Malgré son caractère sombre, l'endroit est plus fréquenté qu'on ne le pense, car c'est un endroit où l'on peut venir se recueillir ou se reposer du bruit de la ville. Comme toile de fond de la promenade, les cimetières singuliers sont l'objet de la curiosité de nombreux visiteurs. Cela est dû à la multiplicité des dispositions de leurs tombes et à l'habitude de les décorer avec différents objets. À votre arrivée, vous verrez des panneaux indiquant le cimetière orthodoxe et protestant. N'oubliez pas pour autant qu'il est très facile de se perdre parmi les centaines de niches, mausolées et arbres qui peuplent l'île. Lorsque vous avez terminé la promenade, vous ne pouvez pas partir sans visiter l'église de San Michele, l'une des premières églises Renaissance de la région. Bien sûr, avant de venir, mieux vaut vérifier leurs horaires de visite. De là, nous pouvons reprendre un vaporetto ou nous connecter avec l'île de Murano.

En traversant le Grand Canal vers le sud, à Dorsoduro, vous trouverez le palais de la famille Rezzonico. Comme tant d'autres dans cette ville, vous aurez besoin de quelques minutes pour admirer sa façade soignée. Prenez votre temps. Mais lorsque vous avez terminé, n'oubliez pas de vous rendre à l'intérieur pour vous immerger un peu plus dans le patrimoine culturel de Venise. Son intérieur abrite le Museo del Settecento Veneziano, qui rassemble des œuvres d'art et des objets décoratifs provenant de divers quartiers de la ville. De sa populaire télécabine couverte qui vous accueille à l'entrée de la petite pharmacie classique au troisième étage, le bâtiment est un grand livre d'histoire de la vie vénitienne. Son immense salle de bal vaut à elle seule le déplacement, où les images de fêtes aristocratiques et de musique baroque viennent vite à l'esprit. Le musée réserve plusieurs surprises d'une grande valeur artistique, comme sa galerie d'art au troisième étage, mais son point fort sont les fresques qui décorent ses plafonds. En commençant par la célèbre allégorie nuptiale de Gianbattista Tiepolo, tout au long du premier étage, vous ne cesserez de tourner la tête vers le haut. La visite ne prendra pas beaucoup de temps et c'est un bon endroit pour se connecter avec la Galerie de l'Académie ou le Ponte dei Pugni.

En gardant la Plaza de San Marcos, vous reconnaîtrez instantanément le Palais. Son architecture solennelle et la multitude d'arches qui la soutiennent en font une icône de la ville. L'aspect qu'il présente actuellement date du XVe siècle, avant, il présentait une forme plus proche d'un château classique du Moyen Âge, puisque l'une de ses fonctions a été celle de résidence du Duc. Pendant des siècles, il a également servi de siège du gouvernement et de palais de justice, c'est pourquoi les décisions politiques les plus importantes de la ville à travers l'histoire ont germé à l'intérieur. Tout cela transforme la visite de son intérieur en une véritable carte du fonctionnement de la république. Si vous achetez une visite guidée, pendant toute la visite, ils vous expliqueront comment le gouvernement a été administré, bien que vous deviez vous attendre à ce que cela se fasse uniquement en italien, anglais ou français. Après avoir traversé les salles les plus importantes sur le plan politique et judiciaire, on accède au Piombi -ou salles de torture et de détention des prisonniers de l'Inquisition- par le Pont des Soupirs. Ce pont, qui traverse l'un des canaux vénitiens, tire son nom des prisonniers qui l'ont traversé et, dit-on, en ont vu l'extérieur pour la dernière fois.

Ce bâtiment est pour plusieurs raisons un endroit idéal pour commencer toute promenade. La Plaza de San Marcos, où elle se trouve, est le centre religieux et social de la ville et un lieu à partir duquel vous pouvez marcher jusqu'à n'importe quel point sans passer trop de temps. Votre visite, en revanche, peut durer assez longtemps, car cette basilique contient plusieurs détails d'intérêt qui en font une véritable carte historique et artistique de Venise. Ses travaux commencèrent au IXe siècle en tant qu'extension du Palais Ducal, mais sa vocation fut immédiatement modifiée pour servir de mausolée au corps de Saint Marc, qui devint le protecteur de la ville. Il suffit de jeter un coup d'œil à son extérieur pour apprécier le mélange des styles qui le composent, car l'édifice au fil des années n'a pas été à l'abri des différents courants artistiques développés dans la ville, qui fut l'un des centres culturels du Moyen Âge. En entrant, la première chose qui inondera votre vue est la couleur dorée qui prédomine dans sa décoration. La multitude de peintures murales qui occupent ses murs et coupoles racontent des passages religieux et constituent une visite incontournable pour tout érudit. Mais ses parties les plus remarquables, qui sont le trésor pris à Constantinople, la Pala de Oro et, surtout, le musée qui abrite les sculptures des chevaux de San Marcos, nécessitent un droit d'entrée.

Viens ici quand tu veux te cacher un moment. Bien qu'elle soit proche du cœur de Venise, cette place est l'un des rares endroits où vous n'êtes pas submergé par la foule. Vous pouvez y faire un détour pour vous restaurer ou vous reposer sur le chemin entre le Rialto et la place Saint-Marc. A votre disposition sont ses terrasses tranquilles où vous pourrez prendre un verre. Bien que si vous préférez, c'est un endroit idéal pour se rapprocher de sa source et voir les gens qui la traversent sur leur chemin, généralement des travailleurs occupés s'ils sont vénitiens ou des promeneurs curieux s'ils sont des touristes. Souvent, vous trouverez l'atmosphère animée par des musiciens ou des peintres qui viennent s'y exercer en lui donnant un ton plus intéressant. Même ainsi, si vous êtes agité et préférez continuer à vous enrichir de l'histoire de la ville, c'est votre place. L'église de Santa María Formosa préside l'endroit, où il vaut la peine d'entrer pour la voir et écouter l'un de ses concerts. Il vous faudra revenir sur vos pas pour apprécier le campanile qui le complète d'une certaine distance. De là, vous pouvez revenir à l'itinéraire initial, même si si vous avez le temps, cela vaut la peine de se promener un peu pour voir les antiquaires et les façades du quartier.

La pizza est peut-être le plat le plus célèbre de ce pays. Mais Venise en particulier se targue d'avoir une pizza unique par rapport au reste des villes d'Italie et tous ceux qui l'essayent disent que la meilleure pizza est mangée ici. Pour l'essayer, vous n'avez pas besoin de perdre du temps ou de vous asseoir pour manger, car le moyen le plus courant est d'acheter une portion à emporter. En plus d'être pratique, c'est l'un des repas les moins chers et les plus typiques. De cette façon, la pizza au thallium est un moyen idéal de manger si vous avez une journée bien remplie. Si vous vous promenez dans le quartier de San Polo, le petit restaurant Antico forno près du Grand Canal est la meilleure option du quartier. Au nord, à Terra San Leonardo, il y a une pizzeria appelée L'Angolo qui est un peu cachée et qui est la préférée des Vénitiens. Ce ne sont que quelques-uns, mais lorsque vous vous promenez, vous pouvez être sûr que vous rencontrerez une pizzeria lors de n'importe quelle promenade. Ne vous souciez donc pas de la recherche, car ce qui vous coûtera vraiment, ce sera de choisir entre les variétés qui remplissent les comptoirs.

Pour une journée shopping en ville, le point de départ est très clair. Depuis la place Saint-Marc, une série de rues commerçantes appelées mercerie la relie au quartier du Rialto. À travers ses ruelles étroites, la promenade peut être longue, car le plus normal est que toutes les vitrines attirent votre attention. Cette zone prétend être la plus haute qualité de la ville dans tous les genres. Que vous recherchiez des vêtements ou de l'artisanat, en venant ici, vous êtes assuré de trouver ce que vous cherchez. Pour entrer, le meilleur moyen est de commencer par la mercerie dell'orologio, qui commence à passer sous la Tour de l'Horloge sur la place. Une fois à l'intérieur, parcourez les rues et rejoignez celles de San Giuliano et San Salvador. Vous pouvez également parcourir la Calle dei Fabbri parallèle, qui est généralement moins fréquentée. Dans les deux, vous trouverez principalement des magasins de vêtements et d'accessoires de haute couture, des parfumeries, de l'artisanat et de la verrerie. La promenade en vaut également la peine même si vous ne venez pas consommer, car l'atmosphère du quartier et l'aspect de ses rues anciennes et étroites sont toujours divertissants.

Le riche patrimoine historique de la ville est évident dans tous les coins. En conséquence, la ville est un endroit idéal pour obtenir toutes sortes d'antiquités. Que vous soyez un amoureux de ceux-ci ou que vous vouliez simplement rapporter un souvenir unique de Venise, vous devez vous rendre aux Fondamente Nuove. Bien sûr, il n'est ouvert que les derniers week-ends de mars et avril et les premiers mai, septembre, octobre et décembre. Pour y arriver, allez à Ca' d'Oro et de là allez vers le nord. Lorsque vous atteignez le bord nord, vous le reconnaîtrez immédiatement par l'agitation qui peut être perçue de certaines rues avant d'arriver. Les choses que vous trouverez en marchant d'étal en étal sont impossibles à prévoir, car elles ont toutes sortes d'origines. Des meubles et objets de décoration aux incroyables curiosités telles que des lettres de la Seconde Guerre mondiale ou des effets personnels de marins. Bien sûr, vous trouverez ici une grande et curieuse librairie ancienne et un grand nombre de pièces en verre de l'île de Murano. Bien que ce ne soit pas le seul marché de ce type dans la ville, c'est le seul que vous ne pouvez pas manquer si vous pouvez le faire coïncider.

Le simple fait d'aller à l'intérieur pour voir l'intérieur du bâtiment en vaut la peine. Cette maison de la musique est située au cœur du centre historique, à quelques pas à l'ouest de la place Saint-Marc. Depuis sa construction en 1792, le bâtiment a accueilli les opéras les plus importants de ces derniers temps, mais il a également subi plusieurs incendies et rénovations. Le dernier, en 2003, lui donne l'aspect qu'il a actuellement. Dès que vous vous intéressez au ballet ou à l'opéra, vous ne pouvez plus vous empêcher de venir assister à l'une de leurs représentations. Ce faisant, vous en serez témoin dans l'un des points clés de ces arts à travers le monde. L'Italie étant sans conteste la mère de l'opéra, ce théâtre est l'un des lieux les plus sélects pour assister à de grandes œuvres classiques telles que La traviata ou La toscana et s'ajoutant à une longue tradition sur le continent, Venise recèle en elle un faible singulier pour cet art. Avec les orchestres de chambre, ces performances sont l'un des aspects les plus intéressants à explorer dans la ville. Cependant, alors que les premiers se déroulent généralement dans divers cadres particuliers tels que l'Escola Grande di San Teodoro ou l'église de San Giacometto, l'opéra a ici sa maison préférée.

Bienvenue dans le plus beau salon d'Europe. Ou du moins Napoléon l'a défini après avoir envahi Venise. Cet endroit sera le premier que vous devrez visiter, non seulement en raison de sa beauté, mais aussi parce qu'il est le centre névralgique à partir duquel la ville se développe. Bien qu'il ait commencé à se former au 9ème siècle, il a fallu environ quatre cents ans pour qu'il prenne la forme qu'il a aujourd'hui. Autour de lui, certains des bâtiments les plus importants de Venise ont été construits, tels que le Palais des Doges, la Basilique de San Marcos ou le Campanile. Mais au-delà des raisons historiques, la place est aujourd'hui un endroit idéal pour se promener car elle est la seule de son genre dans toute la ville. De plus, étant le point le plus bas de celui-ci, lorsque la marée monte, il est courant qu'elle soit inondée. Lorsque cela se produit, les passerelles sont activées pour le traverser. Ajoutant des faits curieux, lorsque vous y allez, vous devez savoir que sur la place, vous ne pouvez ni manger ni boire, ni nourrir les pigeons. Comme prévu, surtout en été, le plus normal est que vous le trouviez plein de vie et avec un mouvement intense de jour comme de nuit. S'il fait jour, le site vous offre la meilleure photographie de San Giorgio Maggiore, vous plaçant au-delà des colonnes de San Marco et San Teodoro qui l'ouvrent.

Il est incontestable que la meilleure façon de connaître Venise est de la parcourir à pied. Tout au long de son parcours, il est presque impossible de ne pas traverser son pont le plus célèbre, situé au centre géographique de la ville et rejoignant les quartiers de San Polo et San Marco. C'est aussi le plus ancien des quatre qui traversent le Grand Canal, bien que sa base en bois d'origine ait été remplacée par de la pierre en 1581. Aujourd'hui, le pont est rempli à toute heure de citoyens et de touristes qui s'y arrêtent pour contempler la vue sur le canal. Mais ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez pas en profiter la première fois, car vous la traverserez sûrement plusieurs fois au cours du voyage. En fait, le pont a un attrait particulier car c'est un endroit où aller à différentes heures du jour et de la nuit pour s'arrêter et se reposer quelques instants, en observant les différentes nuances de votre vue selon le moment. Selon les Vénitiens eux-mêmes, les heures les plus impressionnantes sont à l'aube et au crépuscule, lorsque les lumières de la ville s'allument. L'autre façon de l'apprécier est, sans aucun doute, de le descendre soit en gondole, soit en vaporetto. Parmi les nombreuses histoires romantiques que compte la ville, celle de s'embrasser sous le pont du Rialto pour assurer la durée de l'amour est l'une des plus célèbres.

Cet endroit est saisissant à deux points de vue. Pour ceux qui s'intéressent à la médecine, c'est un document exceptionnel d'histoire médicale. D'autre part, c'est un endroit parfait pour connaître une partie plus particulière de la vie dans l'Antiquité. Situé sur l'île de San Servolo, entre Venise et le Lido, se dresse ce qui était à l'origine un hôpital pour malades de la peste. Plus tard, il est devenu un hôpital psychiatrique du 18ème siècle jusqu'à la fin du 20ème. Aujourd'hui, il continue de fonctionner comme une université, mais à l'intérieur se trouve l'un des coins les plus sombres. Son Museo della Follia, peu connu, est chargé de présenter une vaste exposition qui raconte comment les malades étaient traités à l'époque de l'asile. Des camisoles de force ou des outils de thérapie par électrochocs à une collection de photos de patients du XIXe siècle. Quelque chose de moins lugubre, mais tout aussi intéressant, c'est son ancienne pharmacie. Une multitude de médicaments pour la ville étaient autrefois fabriqués ici, y compris certains traitements contre la syphilis dans les jours précédant la pénicilline. La visite de cette île, bien que délicate, est sans aucun doute exceptionnelle et différente du reste de la ville.

Lieu de passage obligatoire à l'approche de la Plaza de San Marcos. Formant l'entrée de la mercerie, vous trouvez cette Torre dell' Orologio datant du XVe siècle. Lorsque vous vous situez à quelques mètres de sa base, levez les yeux pour voir les motifs bleus et or qui la composent, car elle a été construite pour impressionner lorsqu'elle est observée d'en bas. Actuellement, il vaut aussi la peine de le contempler du haut du Campanile pour profiter de sa cloche et de ses deux statues, connues dans la ville sous le nom de Maures, en raison du noircissement qu'a connu le bronze. Dans tous les cas, il est recommandé de prendre quelques minutes pour étudier ses deux aspects les plus importants. D'une part, l'architecture de la tour, qui se situe à la Renaissance, tente de combiner les différents styles architecturaux présents dans les façades de la place. De l'autre, sa spectaculaire horloge qui compte le temps et les phases lunaires. On suppose qu'il s'agissait au départ de guider les marins, mais ce qui est certain, c'est que depuis son inauguration, il est un hymne à la ville et une manière d'afficher ses richesses. On dit même que leurs auteurs ont été aveuglés pour ne pas pouvoir concevoir quelque chose de plus beau.

Marcher Venise nous transporte souvent dans un autre temps. Mais c'est dans ce musée que vous pourrez vous plonger un peu plus dans cet environnement, entre les XVIIe et XVIIIe siècles, qui inonde ses rues. Le palais se dresse près du Grand Canal dans le quartier de Santa Croce, à côté de l'église de San Stae. Il a été occupé à partir du XVIIIe siècle par la famille aristocratique Mocenigo jusqu'au milieu du XXe siècle, après la mort de son dernier descendant, il est passé aux mains de l'État. Bien qu'il soit un peu difficile à trouver, il peut être une étape très intéressante lors d'une promenade dans le centre-ville. Là, sa façade est camouflée parmi le reste des bâtiments, mais elle s'en différencie en gardant le même aspect à l'intérieur. Parfaitement conservé, il conserve sa décoration et ses ornements classiques pour servir de musée sur l'histoire de la ville. Son bien le plus populaire et le plus abondant est le textile, car il possède un grand nombre de vêtements qui couvrent quatre siècles de mode. Mais la simple décoration et le mobilier du palais sont déjà en eux-mêmes une image chargée d'histoire. En dehors de cela, le musée possède une bibliothèque qui rassemble environ cinq mille volumes d'antiquités différentes.

Ne venez sur cette île que si vous voulez faire une promenade agréable et vraiment calme. Si c'est le cas, il vous faudra prendre un vaporetto et naviguer environ 45 minutes, mais cela en vaut la peine si vous souhaitez un dépaysement total. La petite île, avec environ quatre mille habitants, est facile à explorer sans passer trop de temps. Dès votre arrivée, vous la reconnaîtrez instantanément, car de loin vous apercevrez déjà les couleurs éclatantes de ses façades. Il est préférable d'apporter votre appareil photo, car ici vous voudrez l'utiliser en continu. Hormis sa principale industrie textile, qui inonde les rues d'échoppes et dont il vous sera difficile de ne pas acheter un souvenir, l'attrait principal est son apparence. Les bâtiments bas ont chacun une couleur différente, donnant à la promenade un aspect très vivant et joyeux. Les racines de cette tradition ne sont pas claires, mais il existe plusieurs théories. Les plus romantiques disent que les pêcheurs peignaient leur maison pour qu'ils puissent la voir du large pendant qu'ils travaillaient. D'autres, en revanche, disent qu'ils l'ont fait pour pouvoir revenir les jours de brouillard. En tout cas, c'est une coutume qu'aujourd'hui ils prennent soin de faire vivre.

Les masques sont peut-être la plus grande icône de cette ville et leur origine est l'une des plus curieuses de tout le continent. Bien qu'ils ne représentent plus que le Carnaval de Venise, leur utilisation remonte au XIIIe siècle. Autrefois la dissimulation d'identité était une activité courante pour diverses activités. Étant une ville de marchands et de par sa petite taille, il était souvent commode de se cacher car il n'était pas toujours intéressant de savoir qui négociait avec qui. Peu à peu, ils ont acquis un rôle social en donnant une voix égale à tous les citoyens. Cependant, au fil du temps, ils sont devenus un vivier d'activités moins agréables. En raison de l'augmentation des activités criminelles, son utilisation a été limitée à certaines dates ou célébrations. Mais aujourd'hui, ils font partie des souvenirs préférés, et dans toute la ville, vous trouverez, en plus des souvenirs, d'authentiques boutiques d'artisanat. La bottega dei mascareri, à côté du Rialto, est l'une de celles qui tentent de préserver le métier de mascareri. En dehors de cela, dans toute promenade dans le centre, il est impossible de ne pas en croiser un.

Bien qu'à première vue cela puisse vous sembler particulier, vous vous y habituerez rapidement. Vous devrez sûrement le prendre plusieurs fois, car c'est le moyen de transport le plus pratique de la ville. N'ayant pas de rues mais des canaux d'eau, c'est le service de transport en commun équivalent au bus ou au métro dans d'autres villes. Il a commencé à fonctionner en 1881 et doit son nom curieux au fait qu'il fonctionnait à l'époque à la vapeur. La première chose à faire à votre arrivée si vous prévoyez de vous déplacer beaucoup est de vous munir d'un plan du réseau de vaporetto et d'un abonnement ou d'une carte Venise pour la durée dont vous avez besoin. Sinon, comptez sur le coût d'un seul voyage étant assez élevé. A partir de là, tout est à investiguer. La route 1 est celle qui traverse les zones les plus fréquentées et les plus touristiques de la ville, mais en dehors de celle-ci, il existe différentes lignes qui atteignent différents points. En effet, le vaporetto peut également vous emmener vers les îles qui entourent Venise, comme Burano ou San Michele. Même ainsi, beaucoup de gens prennent un bateau-taxi privé, mais il faut compter sur eux pour un prix moins économique. Si vous comptez vous rendre au Lido, le même pass sert également à prendre le bus qui le traverse du nord au sud.

Bienvenue à la Chapelle Sixtine de Venise. Ainsi, au moins, il est généralement comparé à ce bâtiment situé à San Polo. Ce n'est pas à la légère, puisque son intérieur est l'un des ensembles picturaux les plus importants de tout le pays. Réalisée par le Tintoret durant la seconde moitié du XVIe siècle, sa décoration lui a pris vingt-quatre ans. Avant cela, le lieu avait été construit comme résidence universitaire au XVe siècle, et servait à héberger les malades de la peste. D'où le nom de San Rocco, patron des malades. Aujourd'hui, cela n'a rien à voir avec ce passé sombre, car lors de la visite de ses trois salles, la seule chose qui inondera votre vue sera la grande charge artistique de ses murs et de ses plafonds. Des œuvres vitales de la Renaissance telles que la Glorification de San Roque, la Crucifixion ou La Piscine de Bethesda font partie de son héritage. Peu importe à quel point vous êtes inexpérimenté en histoire de l'art, visiter la Scuola est incontournable, car c'est l'une de ses pierres angulaires. C'est aussi un endroit parfait pour se reposer un moment et se sentir inévitablement attiré par le patrimoine artistique italien.

Il est certain que vous en avez entendu parler, mais le vivre reste une expérience inoubliable. Vers le mois de février, pendant dix jours et dix nuits, la ville ressemble à ce qu'elle était au XVIIIe siècle. Bien que son origine remonte bien plus tôt, aux alentours du XIIe siècle. A cette époque, la fête se présentait comme une concession aux moins nantis. Pendant ces jours, les restrictions ont été assouplies et toutes sortes de divertissements ont été autorisés. On dit même qu'ils pouvaient dire du mal de l'aristocratie sans crainte de représailles. En raison de ce contexte libertin, la tradition du port du masque a commencé à émerger. Mais aujourd'hui, on se souvient surtout de l'époque où il connut son heure de gloire juste avant son interdiction par Napoléon. Il a fallu attendre 1979 pour se tenir à nouveau, mais depuis, il a rapidement retrouvé sa splendeur habituelle. La meilleure façon d'en profiter n'est pas seulement de prendre des photos, mais de le vivre de l'intérieur. Obtenir un costume, logiquement, est une tâche facile de nos jours. Pendant ses festivités, en particulier le mardi du carnaval, il faut se rendre sur la Plaza de San Marcos, qui regorge de couleurs et de costumes vraiment impressionnants.

Avant de retourner vous coucher, vous devez passer au moins une fois par ce lieu charismatique. Il peut également être servi pour le dîner si vous voulez le faire légèrement, car ici vous pouvez accompagner le vin des tapas italiennes typiques. Cela vaut vraiment la peine d'essayer l'un d'entre eux, car ils sont l'un des plus prestigieux de la ville. En fait, on dit que c'est le cuisinier lui-même qui se charge d'acheter les ingrédients au marché du Rialto. Mais ce qui fait la renommée de ce lieu auprès des amateurs et des spécialistes, c'est sa carte des vins. Dans une ville qui aime bien boire, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs endroits pour commencer à se familiariser avec cette tradition. L'idéal pour profiter des lieux est de commencer à l'intérieur, où la décoration permet de passer une agréable soirée, en sortant éventuellement sur la petite terrasse à l'entrée s'il fait beau. Si vous préférez, le site propose également le dîner, mais vous verrez que son charme réside dans la dégustation de vins et de tapas. Malgré sa situation proche du Rialto, à un carrefour de la rue Cavali Castello, il est rare de le trouver bondé. De cette façon, vous vous assurez d'une manière tranquille de terminer n'importe quelle journée.

Même si vous n'êtes pas un grand fan, il vous sera difficile de passer par Venise sans essayer l'une de ses glaces, un autre des points forts de sa gastronomie qui se démarque des autres régions du pays. Mais lorsque nous trouvons une gelateria, nous devons prendre en compte certaines choses. La première chose est que le site attirera instantanément votre attention, car l'arrangement de glaces est généralement un véritable spectacle. Deuxièmement, parce que vous verrez que c'est l'un des meilleurs endroits pour essayer différentes saveurs, puisque les variétés sont élaborées à partir des plus connues à celles typiques de la région de la Vénétie. Mais quand on regarde, il faut faire attention aux prix, car s'ils sont très bas, c'est peut-être qu'ils ne sont pas faits à la main. D'autre part, les glaciers les plus célèbres se trouvent sur la place San Marcos, bien qu'ils aient des prix élevés. Mais d'ici dans n'importe quelle direction, vous n'aurez pas beaucoup de mal à trouver plusieurs endroits. Certains des plus fréquentés sont Paolin à Campo Santo Stefano ou Il doge à Campo Santa Margherita. En cherchant, vous pourrez en trouver des moins connus et de grande qualité comme La Boutique del gelato à l'est du pont du Rialto ou Groom à Campo San Barnaba.

Il faut aller dans la partie sud pour faire une promenade tranquille et respirer son air aux odeurs de salpêtre. Mais il vaut mieux le faire avec du temps et du calme, car malgré un peu de kilomètre et demi, vous ne pourrez pas éviter de faire de nombreux arrêts. Vous pouvez commencer par la place Saint-Marc et marcher vers l'ouest à partir de là. Avec la Basilique de San Giorgio Maggiore en arrière-plan, la promenade sera encadrée par les bateaux d'un côté et les diverses boutiques et terrasses de l'autre. La première partie est constituée par la Riva degli Schiavoni, où s'amarraient autrefois les marchands. En le traversant aujourd'hui, il est facile d'imaginer le mouvement des marins et des artisans à son époque, puisqu'il se poursuit même si son aspect a changé. Après avoir quitté le Pont des Soupirs au loin et avoir marché, s'arrêtant en toute sécurité à l'un de ses étals particuliers, la promenade devient la Riva Ca di Dio. Après quelques mètres, elle est remplacée par la Riva dei Sette Martiri, qui devient verte à l'approche du parc de Trento, un endroit parfait pour se reposer. Au retour, vous serez guidé par la vue du campanile de San Marcos au loin. La meilleure chose, si vous avez le temps, est de revenir le soir pour refaire le tour, car cela vous semblera être un endroit différent.